Éphéméride polonaise
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22 décembre22/12/2025

1990 - Lech Wałęsa, lors d'une séance à l'Assemblée nationale, prête serment en tant que président de la République de Pologne. Immédiatement après la prestation de serment à midi pile, le président Lech Wałęsa entame son premier discours par ces mots : “Je me tiens devant vous comme le premier président de Pologne élu directement par le peuple tout entier. Dès ce moment, commence solennellement la Troisième République…” Le même jour, au Château royal il reçoit des mains du dernier président de Pologne en exil Ryszard Kaczorowski les insignes du pouvoir présidentiel de la Seconde République ramenées de Londres. La Troisième République acquiert donc dès le jour de sa naissance le bien et la légende de la République en exil. L'histoire des cinquante années de cet État extraordinaire - appelé la République en exil - a commencé en 1939. Onze jours après l'agression de l'Union soviétique et le départ forcé des plus hautes autorités de la République de Pologne, le 28 septembre de cette année tragique était signé à Moscou le traité germano-soviétique d'amitié et de délimitation, qui était en fait l’acte IV du partage de la Pologne. Deux jours plus tard, à Paris le premier président de la République en exil Władysław Raczkiewicz prêtera serment et le même jour nommera le premier gouvernement en exil. Conservée à l’époque (grâce à son enregistrement adéquat dans la Constitution d’avril), la continuité constitutionnelle des plus hautes autorités nationales de l’État souverain - en dépit de l'occupation de l'ensemble de son territoire - était devenue durant la Seconde Guerre mondiale (à côté des combats des soldats polonais sur tous, ou presque tous les fronts, et des activités et des luttes de l'État polonais clandestin) l’une des trois raisons les plus importantes pour lesquelles on a à l’époque appelée la Pologne : “porte-étendard de la liberté” et “inspiration du monde”… ‹LS›

Passation des insignes du pouvoir présidentiel au Château royal à Varsovie 21 décembre21/12/2025
2007 - La Pologne rejoint l'espace Schengen dans l'Union européenne, un espace où le contrôle aux frontières n'est pas requis aux frontières intérieures des États signataires. Cela signifie qu'aucun contrôle aux frontières n'est effectué dans l'espace Schengen. Il n'y a pas de passages frontaliers et la circulation des personnes et des marchandises est très libre. Les États de l'espace Schengen partagent une frontière extérieure commune.
L'accord a été conclu le 14 juin 1985 dans la ville de Schengen au Luxembourg par les pays de l'Union économique Benelux (Belgique, Pays-Bas, Luxembourg), France et Allemagne. Cet accord a été conclu en dehors de l'ordre juridique communautaire. Il est entré en vigueur en 1995. D'autres pays rejoindront la zone au cours des années suivantes.
En 2011, des travaux ont commencé sur une modification de l'accord qui permettrait aux États membres de réintroduire périodiquement des contrôles à leurs frontières intérieures. La Pologne a décidé de prendre de telles mesures à deux reprises. Pour la première fois, les contrôles aux frontières ont été réintroduits en juin 2012, lors de la Coupe du monde de football. La situation s'est répétée en novembre 2013 lors de la conférence sur le climat dans la capitale.
Actuellement, 29 pays font partie de l’espace Schengen : 25 États membres de l’Union européenne et 4 États associés, non membres de l’UE : Norvège, Islande, Suisse et Liechtenstein. L’Irlande bénéficie d’un statut particulier et ne participe qu’à une partie des dispositions Schengen. Chypre n’est pas encore intégrée. ‹LS›

